Augmentation mammaire ? chirurgie du sein ? pose d'implants et de prothèses mammaires par le Docteur LANDREAU
chirurgien esthétique à St-Etienne et Clermont-Fd

Cliquez sur les photos ci-dessous pour voir des résultats avant / après d'augmentations mammaires.

Augmentation mammaire : quelles possibilités ?

Le moyen le plus employé et qui donne le plus joli résultat est la pose d’implants mammaires, encore appelés prothèses mammaires. Il est possible de moduler l’augmentation du volume du sein en fonction de la silhouette et du désir de la patiente. Ceci permet de passer d’un bonnet A ou nul à un bonnet B, C, D ou plus.

Le lipofilling, c’est-à-dire injection de graisse dans les seins, constitue le deuxième moyen. Il se heurte à des contraintes de prévention des risques de survenue d’un cancer et à la difficulté de disposer de sites donneurs suffisamment volumineux chez ces patientes habituellement maigres pour prélever assez de graisse.

Le choix de l’implant

Le Docteur LANDREAU utilise les implants silicone double enveloppe actuellement les plus fiables sur le marché mondial, avec un recul de plus de vingt ans sans le moindre problème.

La diversité des formes, des volumes et de la consistance de ces prothèses permet d’obtenir le résultat souhaité.

Faut-il mettre la prothèse devant ou derrière le muscle ?

Le sein (= la glande mammaire) est situé en avant du muscle (pectoralis major). Il est idéal de placer l’implant mammaire en avant du muscle, entre ce muscle et la glande qui recouvre la prothèse ; prothèse qui devient ainsi indétectable au toucher.

Si la prothèse est placée en arrière du muscle, les contractions du muscle à chaque mouvement du membre supérieur compriment l’implant entre le muscle et la paroi costale en poussant la prothèse vers l’extérieur et en fatigant cette prothèse qui durera moins longtemps. A chacune de ces contractions, l’aspect du sein est modifié de façon disgracieuse.

Le sillon sous-mammaire est nettement défini, plus pur et esthétique lorsque l’implant est placé en avant du muscle, accentuant la position naturelle du sein. Au contraire, si l’implant est placé derrière le muscle, ce sillon sous-mammaire est émoussé et moins joli, gommé par l’interposition du muscle entre la peau et la prothèse (effet édredon), avec un rendu visuel et tactile moins naturel.

Les cicatrices restent-elles visibles ?

La cicatrice axillaire (= dans le creux de l’aisselle) nous parait préférable, d’une part parce qu’elle est naturellement dissimulée en arrière du tendon du grand pectoral, ce qui la rend indétectable, d’autre part parce que la qualité de la cicatrisation dans cette zone la rend le plus souvent invisible en 18 mois, contrairement aux autres cicatrices.

En effet, les cicatrices aréolaires, trans-aréolaires (dans l’aréole) ou péri-aréolaires, révèlent visiblement l’acte chirurgical, et ce d’autant plus que le sein peut être affecté d’une irrégularité séquellaire de volume ou de consistance, conséquence de la traversée (= traumatisme) de la glande mammaire pour aller placer la prothèse en arrière de cette glande.

De la même façon, les cicatrices sous-mammaires restent visibles.

Toucher, sensibilité ?

La consistance de la prothèse est choisie en fonction de celle de la glande mammaire qui la recouvre, ce qui rend la prothèse indétectable au toucher.

La sensibilité du sein, et en particulier de l’aréole et du mamelon, est parfaitement respectée par la voie axillaire, qui préserve aussi la contractilité de l’aréole et l’érection mamelonnaire.

Peut-on allaiter après la pose de prothèses mammaires ?

L’allaitement est possible lorsque ces prothèses ont été mises par voies axillaires ou sous-mammaire, qui respectent l’intégrité de la glande mammaire, sans la traumatiser.

Il n’y a par ailleurs aucun inconvénient à la grossesse, ni aucune incidence sur la prise de la pilule contraceptive.

Le résultat est-il définitif ? Faut-il changer de prothèses tous les 10 ans ?

Alors qu’il est classique de dire qu’il faille changer les prothèses tous les 10 ans, voire moins, lorsqu’elles sont placées en arrière du muscle et soumises à des contraintes mécaniques entre ce muscle et le grill costal (ce qui peut entraîner des fissures puis des ruptures), il s’avère que les prothèses placées en avant du muscle, non soumises à ces contraintes mécaniques permanentes, durent plus longtemps.

Dans notre expérience, nous avons des prothèses implantées depuis plus de 20 ans en avant du muscle qui n’ont toujours pas nécessité de changement.

Comment se passe une augmentation mammaire ?

Il faut tout d’abord une consultation avec le chirurgien esthétique pour étudier votre cas et choisir la meilleure solution qui réponde à vos souhaits. Le chirurgien plasticien vous apportera les informations relatives à l’opération : modalités, exemples de cas similaires avant et après intervention, le suivi, les risques. Le prix de l’intervention vous sera communiqué par un devis détaillé.

Vous bénéficiez d’un minimum de 15 jours de réflexion avant une éventuelle deuxième consultation, le plus souvent gratuite, nécessaire pour au besoin préciser certaines informations et signer le consentement éclairé et le devis détaillé.

L’augmentation mammaire se fait-elle sous anesthésie locale ou générale ?

Cette intervention se fait sous anesthésie générale, raison pour laquelle votre chirurgien vous donnera une lettre pour le rendez-vous nécessaire avec l’anesthésiste, au moins 48h avant l’intervention. Le médecin anesthésiste fera avec vous le point sur vos antécédents et vos éventuels traitements en cours pour adapter cette anesthésie à vos besoins et demander les examens pré-opératoires nécessaires.

L’intervention

L’hospitalisation se fait le matin ou la veille au soir de l’intervention, qui dure habituellement une heure et demie, la sortie de la clinique se faisant le soir de l’intervention ou le lendemain matin.

Le port d’un soutien-gorge de contention est nécessaire pendant un mois.

La première consultation de contrôle chirurgical est fixée avec vous au moment de la sortie de la clinique, puis les autres au fur et à mesure.

Au bout de combien de temps le résultat est-il obtenu ?

Les phénomènes transitoires post-opératoires habituels tels qu’œdèmes, ecchymoses ou dysesthésie (= perturbation de la sensibilité) disparaissent en une dizaine de jours. Le soutien-gorge de contention peut être enlevé au bout d’un mois, le résultat étant quasi définitif, la cicatrice de la voie d’abord s’effaçant en 18 mois ou moins.

Combien coute une augmentation mammaire ? Est-ce pris en charge par la sécurité sociale ?

Le prix d’une augmentation mammaire par prothèses varie entre 2500 et 5000 €, selon le type de prothèses et le cas particulier.

Cette intervention n’est habituellement pas prise en charge par la sécurité sociale.

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